Francfort, H.-P., "Sur quelques vestiges et indices nouveaux de l’hellénisme dans les arts entre la Bactriane et le Gandhāra (130 av. J.-C.-100 apr. J.-C. environ)", Journal des Savants, (janvier-juin), p. 3-114.
2020, Journal des Savants
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Le forme della città. Iran, Gandahra e Asia Centrale. Scritti offerti a Pierfrancesco Callieri in occasione dels suo 65° compleanno. , Luca Colliva, A. Filigenzi , L. M. Olivieri éd., Serie Orientale Roma, Rome, IsIAO, 2023
Looking at some artistic representations in Hellenistic Bactria and in India, it is suggested that not only sphinx but also "martikhoras", after Ctesias text, could be tentatively recognized
Anabase, 2014
Traditions et réceptions de l'Antiquité 19 | 2014 Varia Arnaud PERROT (éd.), Les chrétiens et l'hellénisme. Identités religieuses et culture grecque dans l'Antiquité tardive
2022
Gives a review of the activities of researches and excavations of the French Archaeological Delegation in Afghanistan, during the pre- and post-WW2 periods: excavations and shifting interpretations of "hellenized" artefacts (ex. Bactres, Hadda, Begram, Surkh Kotal, Aï Khanoum and more. A striking example is given with some Homeric representations
Pour rendre hommage à Louis Robert, vingt-quatre savants ont apporté chacun une contribution dans le domaine de ce qui fut l'un de ses champs d'action privilégié, l'époque impériale. Autant le dire d'emblée, plusieurs de ces communications abordent des sujets rarement traités, et aucune n'est indifférente. L'ensemble constitue un hommage à la hauteur du personnage honoré. Il n'est pas question de rendre compte ici dans le détail de chaque communication, mais plutôt d'attirer l'attention sur celles qui nous ont paru les plus novatrices. Notion subjective, on en conviendra, mais qui ne préjuge pas de l'intérêt majeur d'autres communications pour d'autres lecteurs. On s'interroge trop peu souvent sur la durée d'affichage des dédicaces (ou des épitaphes) : à partir de quand un document affiché à grands frais ne présente-t-il plus d'intérêt pour la communauté ? Michel Sève, « Dédicaces du i er siècle à Philippes » (p. 37-44), montre comment des bases honorifiques du forum de Philippes pour des personnages de premier plan (le roi Thrace Rhoimétalkès, l'empereur Claude) furent évacuées à peine un siècle après leur érection, alors que d'autres monuments relatifs à des familles de notables purent se maintenir jusqu'aux environs de l'an 500 : la construction d'une église imposa alors de forts réaménagements et leurs auteurs ne s'embarrassèrent pas du souci de maintenir en place des monuments dont, peut-être, aucun descendant ne conservait le souvenir et dont la communauté ne se souciait plus guère. Dans un autre contexte, on a pu montrer comment à Apamée de Syrie les stèles du cimetière des soldats furent remployées dans le renforcement des défenses de la ville à peine quelques dizaines d'années après avoir été dressées. Qui allait se soucier de ces étrangers, morts là par hasard ? Miltiade Hatzopoulos tire un utile tableau de « La société provinciale de Macédoine sous l'Empire à la lumière des inscriptions du sanctuaire de Leukopétra » (p. 45-53), à partir du livre qu'il publiait la même année avec trois collègues sur cette importante découverte. Il en ressort que les fidèles qui viennent consacrer des esclaves à la Mère des Dieux Autochtone dans son sanctuaire de l'Ouest de la Macédoine sont plutôt de petites gens, ce dont témoignent à la fois le nombre très élevé de consécrations d'un unique esclave, et le fort pourcentage de non-citoyens romains (environ un sur deux avant 212), alors que dans le milieu urbain de Beroia – dont dépend le sanctuaire – la proportion monte à deux sur trois. Et l'auteur montre bien que la constitution de 212 ne bouleverse pas la situation juridique des individus. Le droit local continue de s'appliquer largement
Marcus Porcius Cato, dit Caton l’Ancien ou Caton le Censeur (234 – 149 av. J.-C.), présente dans nos sources l’image sévère du Romain intransigeant, fidèle aux valeurs traditionnelles. L’une des facettes essentielles de cette image est son attitude à l’égard des Grecs et de leur culture, si bien que Caton passe habituellement pour un adversaire acharné de l’hellénisme et de son influence jugée néfaste pour la culture et les valeurs romaines. Ce topos véhiculé par les sources antiques a été abondamment repris par l’historiographie moderne qui souligne volontiers l’« antihellénisme » de Caton. C’est ce lieu commun et les débats qu’il a engendrés que cet ouvrage collectif ambitionne d’explorer. Les rapports entre Caton et l’hellénisme sont en fait complexes et n’ont rien à voir avec un simple « antihellénisme primaire ». Son attitude à l’égard de l’hellénisme est d’abord un fait d’histoire sociale et culturelle qui exprime le système de valeurs non d’un individu isolé, fût-il exceptionnel, ni d’une classe sociale ou d’un groupe politique particulier, mais d’une large partie du corps civique romain. L’image d’un Caton viscéralement opposé à l’hellénisme ou à l’hellénisation de la société romaine de son temps fut partiellement construite par Caton lui-même et fut nourrie par la suite d’un regard sur le passé qui opposait la République « aux mœurs pures » des IVe-IIIe siècles à la République « dégénérée » du dernier siècle av. J.-C. Les moralistes et l’historiographie modernes, en préservant, en partie inconsciemment, cette perception de l’histoire romaine, contribuèrent à faire de Caton l’ennemi irréductible d’une culture grecque qui aurait contribué à mener la République romaine à sa perte. Cet ouvrage s’efforce de déconstruire cette image simplificatrice, produit d’une maturation pluriséculaire et d’une vision morale de l’histoire, pour redonner à Caton l’Ancien la profondeur et la complexité qui caractérisent tout homme politique de son envergure. Les huit contributions sont dues à Clément Bur, Gualtiero Calboli, Chiara Carsana, Martine Chassignet, Michel Humm, Sylvie Pittia, Maria Teresa Schettino, Christian Stein et Éliane Stoffel.
Art et archéologie du Proche-Orient hellénistique et romain, II, 2019
Les reliefs rupestres documentés dans l'arrière-pays de Byblos, d'abord étudiés par Ernest Renan, n'ont pas fait l'objet, depuis un article décisif d'Henri Seyrig publié en 1940, d'étude approfondie. À travers une analyse iconographique des différents thèmes illustrés par ces reliefs (chasse à l'ours, sacrifices, scènes de deuil), nous souhaitons d'une part consolider l'hypothèse de Seyrig qui avait reconnu en ces reliefs des portraits funéraires placés auprès des tombes, et d'autre part proposer des éléments qui vont dans le sens d'une datation hellénistique de ce corpus d'images.
This article aims to discuss two hypothesis recently made by H.-P. Francfort : that the temples of Ai Khanoum and of Takht-i Sangin were both consecrated to the Oxus river god and that the best equivalent to this deity was the Greek Cybele. We will argue here that the personality of the Oxus deity was too complex for allowing the Greek inhabitants of Bactria to conceptualise it clearly. We will also show that neither sanctuaries were consecrated to Cybele, and that different rituals were celebrated in them.

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